L'union fait la force [admis]

Avant le commencement était la porte et cinq gardiens :
Le feca protecteur, Le vieu sage enutrof, Le sacrieur sanguinaire, La sram somptueuse et La fatale eniripsa.

Mais ceux-ci furent oublié pendant de nombreuses années ce qui causa leur perte … enfin presque.

Un automne de l’an 500, en cherchant des champignons dans la forêt sombre et dangereuse des abraknydes, j’aperçu une étrange forme au loin … on aurait dit une sorte de zaap ! Mais un zaap au milieu de cette forêt ? N’était-ce pas simplement mais yeux qui me jouaient un tour ?

Je décidai alors de m’approcher… mes yeux ne m’avaient joué aucun tour c’était belle et bien un vieux zaap tombant en ruine… on pouvait même y voir des lettres, que le temps avait fait presque disparaitre, mais j’arrivai à les discerner quand même …

C’était écrit :

Le retour de l’armée des anges approche …

La porte va s’ouvrir…

Les gardiens doivent revenir !

Je me rappelai alors de ce que le vieux sage de la canopée radoté à propos des ténèbres approchantes, et ce fût comme une illumination dans ma tête : j’étais l’un des cinq, moi Wealth le feca protecteur, j’avais le devoir de retrouver les quatre autres gardiens pour pouvoir les réunir et éviter la catastrophe !

Ma quête commença !

Tout d’abords je réussi à retrouver Arack-Papy le vieux sage enutrof, ivres morts dans une taverne Brâkmar …

Mais il en manquait encore trois ! Avant de continuer ma route sur ces chemins si périlleux... je questionnai une dernière fois sans conviction ce vieux désemparé (...) sur l'endroit ou vivaient les autres dont une certaine rumeur d'un sacrieur sanguinaire du nom de "Apo..". Dans ses paroles incompréhensibles et imbibées d’alcool, je réussi à discerner quelques mots m’indiquant la cachette d’Apocallypse. Après avoir sombré dans l’oubli, il c’était réfugié au plus profond des sinistres grottes des bworks !

Comme l’avais dit Arack-papy, Apocallypse était bien là, chez les horribles bworks dans ces cavernes si sombre et si lugubres que je frémissais au moindre bruit.

Je lui avais dit : « Apo’, viens avec nous, il est temps que tu retrouve ta gloire de l’ancien temps ! ». Après une petite hésitation, il décida de nous suivre en jetant un dernier regard derrière lui. Etait-il devenu ami avec ces choses ? On ne le saura peut-être jamais ... Il ne voulu plus jamais que l’on prononce ce nom. Les cinq étaient presque tous réunis ! Mais il ne fallait pas ralentir, les ténèbres s’approchaient et le monde des douze le sentait bien !

La dernière fois que Apocallypse avait vu Wealthi-Arack, la sram somptueuse, celle-ci ce rendait au cimetière de Bonta. Je décidai alors avec mes compagnons de route d’aller faire un tour dans ce cimetière … Nous arrivâmes alors a trouver Wealthi’ mais elle avait été enfermé dans un cachot sous le contrôle de garde de la cité de Bonta. Une bataille s’engagea : une fois protégé par mes armures, Apo’, le plus agile de nous, lança l’assaut suivit de Wealthi’ dont la force était redoutable et ses attaques étaient mortelles ! Mais n’oublions pas l’aide précieuse d’Arack-Papy et de sa maitrise parfaite de l’eau ! Nous gagnâmes mais aux prix de ma vie peut-être, bien que j’eusse mes armures, j’avais été touché dans le dos par un satané garde bontarien … Apocallypse me porta jusque dans les plaines de Cania, au dehors du cimetière mais il était trop tard … j’allais mourir mais soudain, un miracle. Comme si un lien très fort existait entre les 5, comme si sans se parler on pouvait lire les pensées des autres et ressentir leurs émotions, Aracky-Wealthy l’eniripsa était se tenait devant nous ! Me soigner ne lui prix que quelques secondes ! C’était un miracle, et les cinq étaient enfin réunis !

[On avait donc les 5 gardiens : Le feca protecteur niveau 172, Le vieu sage enutrof niveau 162, la somptueuse sram niveau 147, Le sacri sanguinaire niveau 144 et la fatal eniripsa niveau 138]

Mais l’armée bontarienne était sur le point d’arriver plus fortes que jamais …

Même les cinq réunis ne pourraient pas vaincre cette terrible puissance céleste …

Il nous fallait demander de l’aide… mais à qui ?

Nous sommes donc partis pour le village Zoth voir Otomaï, un ami de longue date. Nous lui expliquâmes la situation et il nous présenta l’élite de la nation brâkmarienne surnommée Primum Norcece.

Mais accepteront-ils de nous aider ?

La seule façon de le savoir était de leur demander en personne !
Nous sommes donc allé dans leur demeure … nous avons trouvé leur Chef entouré de ses conseillers et sommes allé droit au but :

« Voulez-vous nous accepter au sein des vôtre et nous aider dans nôtres sinistre quête ? »

Ils se retirèrent et nous attendîmes leur réponse …

Les yeux de la terrible Mina se déformèrent, doublant de volume et prenant la forme de grosses billes noires, ses pupilles se dilatèrent, un souffle rauque montait de ses entrailles "grrrrrchhhrooou", d'abord doucement, puis s'amplifiant... L'ecatte eut un rictus des plus affreux et sa bouche se déforma, laissant apparaître ses canines blanches et aiguisées, le grognement rauque s'amplifiait toujours "GRRRAAAUUCHHHHHH"; tous les muscles de la jeune disciple se contractèrent, elle fixait le Feca d'un air terrible, "GRAAAAAAAAAAAUUUUUUUCHHHHRRRRR", la tension était à son comble...
"CRAAAAR"
"CROUUUURG"
"CREUUUU"
Et une boulette de poils roula à terre.
...
"Ca fait du bien quand ça sort !" s'enquit la minette.
"Eh bien ! toi et tes compagnons paraissez bien déterminés à nous rejoindre cependant j'aimerais savoir pour quelles raisons avez vous choisi de servir la cité sombre ?"
Mina alla se servir un bol de Lailait chaud et s'installa confortablement dans un des grands fauteuils chauds de la pièce.

Voyant l’énorme boule de poil de mina, j’esquissai un petit mouvement pour l’éviter, tandis que Arack-Papy plongea sa main dans le fin fond de son sac et sortit une vielle bouteille se trouvant au fin fond de son sac, il me semble que c'était un alcool fort et répugnant confectionné par des bworks mélangé à divers alcools de Pandala, et mélangeant potions et tête de couleuvres. Il l’engloutit cul sec sans se soucier des autres. Apocallypse, pour sa part s’assit dans un coin de l’antre fixant les alentours. Quant à Wealthi’ et Aracky’, elles restèrent derrière moi, non parce qu’elles avaient peur mais pour suivre attentivement la conversation.

J’éclairci ma voix avec un petit toussotement, puis d’un ton clair et net je répondis :

« La raison qui a poussé, moi et mes compagnons à choisir la lugubre cité qu’est Brâkmar ? Je pense que c’est simplement que nous avons une forte attirance pour la noirceur de cette cité. Saigner des petits anges fébriles jusqu’à leur mort est comme un passe temps pour nous... »

Soudain, un petit air de musique s’éleva dans les airs. C’était Apocallypse qui c’était mis à siffler un air morbide tandis que Wealthi’ avait fini par sortir ses dagues pour les aiguiser… Reconnaissant l’air, je me mis à chanter !

«Ami entend tu les bruit sourds de mes lames que j’aiguise !
Ami entend tu les cris sourds des p’tits anges que j’égorge !
Ohé, partisans de Brâkmar, cette nuit, c'est la guerre !
Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et les larmes !

Montez des égouts, descendez de vos tours, Brâkmariens !
Rentrez dans vos trous, montez sur l’échafaud, Bontariens !
Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh … »

Le silence revînt dans pièce …

« Pardon je n’ai pas pu m’en empêcher ! M’exclamai-je, C’est une habitude qu’on a prise lorsqu’on va à la chasse aux Bontariens. »

Satyrr observait depuis un certain temps dans la pénombre habitant la maison des Nocere. Les guerriers qui se tenaient devant lui avaient l'air très respectables, de s'entendre comme des frères... Mais ciel c'est bien la première fois qu'autant de personne désiraient se lier à la Nocere en même temps.

Le poilu décida enfin à s'exprimer:

- Confrères Brakmariens, que vous postuliez chez nous tous ensemble est assez flatteur pour notre maison, néanmoins, une crainte n'est pas à écarter: celle de créer un déséquilibre au sein de notre communauté, ou si vous préférez, adopter une famille au sein de notre maison.
Ce qui m'effraie, c'est que cette famille se recroqueville sur elle même, n'interagissant qu'avec elle-même, ne tenant pas compte des autres membres de notre confrérie.

-C'est pourquoi je suis, à l'heure actuelle, un peu dubitatif concernant votre intégration. Cependant, je vous donne ici l'opportunité d'infirmer mes craintes.


Satyrr attendit la réponse des cinq aventuriers avec beaucoup de curiosité.

Wealthi’ décida de prendre la situation en mains, elle m’écarta d’un geste calme et contrôlé avec son bras, puis s’avança vers Satyrr. Sûr d’elle, elle lui répondit :

« Cher Satyrr, ta question est très pertinente, je dois dire ! Tout laisse à penser que notre petit groupe pourrait se recroqueviller sur lui-même une fois arrivé au sein de votre famille. Mais cela ne sera pas le cas, j’explique : pour nous une guilde est l’égale d’une famille. Chacun doit se soutenir, s’entre-aider, être ouvert d’esprit pour apprendre se connaitre d’avantage ainsi que s’apprécier.

En effet, nous aimerions par notre intégration, apporter notre contribution au sein de la guilde grâce à notre expérience et réciproquement. »

Wealthi’ parti s’assoir prêt de Apocallypse les bras et jambes croisés et regarda d’un regardant fixe attendant la prochaine réponse.

Attiré par l'écho d'un chant guerrier d'assez bon goût, Yopimarus fut surpris de voir un attroupement de personnes attendant sagement dans le hall. Après avoir parcouru du regard le petit groupe de cinq personnes qui patientait, il s'informa de ce qu'ils faisaient là. Ayant été mis au fait du pourquoi de leur présence, il s'avança, et sans dire mot, passa devant chacun en les examinant soigneusement. Ne sachant comment réagir, les intéressés ne bougèrent pas. Yopimarus s'attarda sur l'eniripsa femelle, qui semblait plus faible que les autres. Mais il devait y avoir davantage, étant donné l'expression de dégout qui s'afficha sur ses lèvres. Après une petite expiration au timbre moqueur, il s'assit dans un fauteuil, croisa les bras, et prit enfin la parole.

"J'avoue que je suis relativement sceptique quand à votre histoire de gardiens devant vaincre cette armée d'anges, mais peu importe. Votre envie est de faire couler du sang blanc, et c'est ce qui importe. Trois d'entre vous semblent avoir un niveau un peu juste, mais cela ne devrait pas trop gêner, la différence est relativement faible.
En revanche, comme l'a dit Satyrr, nous sommes toujours assez réticents à recruter un aussi grand nombre de personnes d'un seul coup. Il est bien sûr évident que certains ne sont que de simples marionnettes, tel cette misérable eniripsa qui n'a pas plus de libre arbitre qu'un corbac amorphe, et que nous ne recrutons qu'une seule personne -l'eniripsa tourna son regard vers le feca- à laquelle sont attachés d'autres personnages qui sont directement sous son joug, mais cela soulève tout de même quelques problèmes. Il semble cependant que vous avez compris qu'il vous faudra cohabiter et faire des activités avec d'autres membres de la guilde, et que dans le cas d'expéditions au nombre de places limité, il vous faudra également parfois vous séparer. Si vous êtes bien conscients de tout cela, alors je pense qu'il n'y aura pas de problèmes pour tenter de passer la dernière épreuve, avant d'aller fracasser des crânes en notre compagnie."

L'eniripsa bleuté se leva, passa devant Mina, cracha un molard bien consistant dans son bol de lailait, et partit en ricanant.

Apres avoir écouté attentivement le discours de Yopimarus et de l’avoir examiné discrètement tout en mangeant de petit bouts de Kralamour grillé, je repensai a une de ses parole sur la séparation des membres pour différentes expéditions et exquis un petit sourire, et dit :

« Je comprend que vous soyer septique à l’intégration de plusieurs membres, nous sommes conscient que nous seront pas toujours ensembles et nous l’avons déjà envisagé donc il n’y aura aucun problème»

Apres ma petite intervention je me tournai vers ce vieux sénile Arack-papy afin de lui subtiliser un de ses alcools afin de combler mon dessèchement.