La bruine fouette mon visage meurtri, étouffant les cris fantasmagorique de la forêt assoupie, le vent souffle emportant avec lui des souvenirs amers, au sombre passé, animosité envolée sous les coups fugaces de l'éternité.
L'océan use les falaises de calcaire, se faisant sculpteur d'œuvres éphémères aux formes rêveuses, enivrantes, paraphrasant, détrônant même les pales fresques de l'Homme !
Tes saccades sur mon cœur, pulvérisent de funestes idées...
Remonter les heures, remonter les pendules pour remonter nos vies.
Et si l'espoir réside dans l'absurdité du néant ?
Les harpes océaniques brodent des étoffes de nacre et d'argent, tandis que dans mon esprit se bouscule d'insolentes images au vaporeux paraître, mal-être d'une décennie inachevée... Comprendre l'inextricable, dénouer les douleurs de ce labyrinthe sans fin...
A quoi bon vivre, si vivre me condamne ?
Compte à rebours amorcé d'une ultime poésie. L'amour n'est qu'une illusion qui écorche, soulève et dessine des désirs soupirant. Libre d'être ce que l'on ne peut. Tu es mon élixir, mais plus je puise en toi et toi en moi, et plus je me noie dans ces torrents évanescents, tu es mon poison, mon remède interdit.
Décadences d'instants d'ivresses.
Pourquoi la fin d'une histoire marque-t-elle le début d'une autre ?
Encre ardente qui brûle nos chairs et consume nos âmes. Amarrer loin du hasard, hisser l'étendard et plonger dans le brasier, mon brasier.
La tempête fuse... ébouriffante ! Déliquescence de l'air, fusion tonitruante du feu et de l'e*u, puis expulsion de gifles glacées. Les rivages sont brumeux, habiles trompeurs qui me voilent les saveurs de tendres soirs où chancelait timidement une chandelle solitaire.
Les dieux me bafouent, je suis orphelin d'un univers désenchanté, rongé par l'ignorance crépitante. Je haïe ces être véniels, vipères vilipendant de visqueuses vanités, et vociférant de vils vrombissements !
Un simple geste, l'ouragan se fait bise, mes mains tremblent puis mon holomobile vibre, je le porte à mon oreille.
C'est elle !