Primum Nocere, Antre de Brakmar, Menalt, Dofus.
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 Ils étaient deux.

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Malm

Malm


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MessageSujet: Ils étaient deux.   Ils étaient deux. Icon_minitime23/8/2012, 19:10

La crépuscule tombait sur Amakna et au loin, au cœur du coucher de soleil orangé on pouvait apercevoir Malm, le pas lent.

Ils revenaient de loin, mais ils revenaient la tête basse avec le goût amer de la défaite au fond de la gorge. L'aventure était fini, à bout de force. Alors qu'ils arrivaient à porté de voix des habitants ils s'exprimèrent.
Oui, ils. Car Malm n'a jamais été seul dans son aventure, il y avait toujours en sa compagnie quelque chose de caractérielle, une chose qui l'avait motivé à monter au sommet, poussé à dépasser les limites qu'on connaissait aux disciples de la déesse Feca. Cette chose, qui le distinguait tant, qui faisait qu'on le haïssait ou qu'on l'adulait, c'etait son égo. Plus grand que les hauts sommets de Cania, plus fort que les trolls du bworker, plus vorace que le bouftou royal et plus frustrant que les indechiffrables énigmes des maîtres des dojo de Pandala.
Bref après s'être hisser dans l'elite de Menalt, ils revinrent défait du tournoi annuel organisé par Goultard lui même.

Malm parlait de vive voix pour ne pas avoir à se repéter :


- On se lasse de tout. Cette fois, c'est moi qui suis las. Je suis las de ce monde, las de ses habitants, et des changements perpétuels qui ne m'apporte pas l'impression d'évoluer, d'avancer.
Je ne suis pas déçu, au contraire je me sens comme un artiste ayant achevé son œuvre, et ce discours, c'est ma façon de la signer.
J'ai fait le tour de ce qui était à ma porter, j'ai pousser ma garde robe jusqu'à atteindre la perfection, j'ai défais d'innombrables anges, et puisque cela ne suffisait pas, j'ai mener mes frères sur le chemin de Bonta, la piétiner me procurait une sensation indescriptible, mais agréable. Récemment j'ai traversé frigost de la bourgade jusqu'au finfond de l'anti-chambre gloursonne, seul.

- C'est toutes ces actions, entreprient en accord avec mon moteur, mon égo, qui m'ont mener où je suis.
Est ce un chemin sain ou pas ? Je ne le saurai jamais.

- En tout cas, pour le bonheur de certains, et je l'espère, au désarroi d'autre, il est temps pour moi de vous laisser, certains m'apercevront encore quelques rares fois, mais au fil des semaines je deviendrais un souvenirs, puis une histoire vague, puis bientôt personne ne se souviendra ni de Malm, ni de son égo.


Sur ces mots, Malm monta dans un transporteur brigandin qui l'attendait à quelques pas et s'envola on ne sait trop où.
Seul résonait dans l'air quelques mots, comme si il souhaitait que ces mots restent attacher à son nom à tout jamais :

" Primum Nocere, ad vitam eternam.."
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Dropit
[Passeur] Rhumaddict
Dropit


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MessageSujet: Re: Ils étaient deux.   Ils étaient deux. Icon_minitime23/8/2012, 19:43

Lorsque cette rumeur fut répéter par les paysans pour en devenir un réel discours, Dropit tomba de sa chaise. Un peu comme ces guerriers qui montent très haut dans leur égo et qui, d'un seul coup, retombe à force égale de la plupart du monde. Peut-être même moins, car quand l'égo est touché, cela tue un homme fière. Mais fière de qui ? Fière de lui ! Fière de sa personne, un égocentrisme qualifiable ni de bien, ni de mal. Car effectivement, beaucoup l'avaient prouvé, l'égo fait d'un homme une star.

Dropit, se comparait à ces personnes. Il est vrai qu'il avait peu d'égo. "Je suis comme je suis, j'avance lentement mais surement, mais j'avance en m'amusant, voir même je fais du surplace pour accroître la vitesse des autres ".

Pensif, nostalgique, Dropit imaginait les moments qu'il avait passé avec la fécatte. Rares étaient les combats qu'ils avaient livré ensemble mais cela allait plus loin. Il du évidemment penser à Yoshird, presque lié de sang à Malm, qui était en train de prendre le même chemin. L'ascenseur émotionnel. Monter très haut, et perdre sa place. Mais lorsque l'on est engagé dans une confrérie, on privilégie bien sûr l'entraide, je serais plus fort si mon arme est mieux aiguisée. Mais je serais d'autant plus fort si celle de mon compagnon qui couvre mes arrières est aussi affûtée. Les mathématiques sont une sciences infaillible. °.1+1 = 3.°

Deux chemin pour le même but. Vaut-il le coup de mettre son honneur et sa fierté en jeux lorsque l'on est incapable d'assumer les conséquences ? Vas-t-on apprendre à se relever ? Car ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort.

Aujourd'hui, comment Dropit occupait-il ses journées ? Un compagnon a besoin de tuer tel monstre, a besoin de dépecer tel race, a besoin de se venger de tel homme. Les nouvelles générations sont perdues dans ce vaste monde. Ils savent que les anges dominent, et si nous n'aidons pas nos frères à s'armer, ils tomberont dans ce que nous haïssons le plus.

A la bibliothèque de l'antre, la trappe menant au panthéon de nos héros semble vouloir tous nos avaler. Dropit se rendit en ce lieux saint et dissipa de la poudre l'or pour être sur que ses frères, déjà partit, veillent sur la Nocere jusqu’à la fin de toute vie.
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Wang
[Artisan] hein hein
Wang


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MessageSujet: Re: Ils étaient deux.   Ils étaient deux. Icon_minitime30/8/2012, 10:57

Avant même le début du tournoi des héros et pour tout Fraouctor, Wang s'en était allé vers Sufokia pour fuir le tumulte amaknéen un petit mois.
Par quelques pigeons réguliers, il suivait les exploits de ses camarades : deux équipes semblaient plus affûtées ou plus chanceuses que d'autres.

L'échec n'était pas à exclure.

Mais avec une telle préparation, se remet-on d'un tel échec ? se demandait le vieil enutrof..

Sufokia ôtait au temps sa temporalité : "Pas de pigeon, bon pigeon" comme aiment à dire les anciens.
Mais, comme disent les anciennes "Le pigeon se cuit toujours à point quand on sait le pendre."

En effet, deux jours et deux nuits après ce sombre questionnement et telles les giboulées de martalo, le pigeon tomba. Pendu. Avec sa corde. Il était cuit et, déplumé.

Wang se précipita au kiosque à pichons pour acheter la dernière gazette ménaltienne : les héros avaient chu, dignement.
Sur la photographie centrale on les voyait, dans leurs tenues usées, pas une tâche de sang, comme s'ils avaient été foudroyés en plein vol.

Les gazettes suivantes relataient leurs funérailles.

La purée de blop venait généralement recouvrir rapidement les sépultures : les ennemis des défunts se plaisaient à colorer les tombes la nuit suivant l'enterrement.
Par du rouge pour une dette de sang.
Par du jaune pour une dette d'argent.
Par du bleu pour une dette d'honneur.

Ni bleu, ni rouge, ni jaune sur leurs stèles.
La pierre mate choisie était belle.
Un simple trèfle et quelques herbes folles avaient été déposées dessus.

Certes, les stèles avaient trouvées leurs places dans un coin peu fréquenté dudit cimetière. Mais il s'agissait du coin des héros.
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GayBoy
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MessageSujet: Re: Ils étaient deux.   Ils étaient deux. Icon_minitime30/8/2012, 21:12

Après tant de sacrifices accordés à satisfaire les envies sanglantes de Goultard, à vouloir représenter fièrement Menalt et par dessus tout le blason pourpre de ses frères d'armes, les guerriers revenaient avec le coeur lourd et meurtri de leurs échecs qui pourtant furent dignes, GayBoy le savait car il avait partagé cette épreuve cruelle qui ne retient jamais les perdants, même héros à leurs heures.
De ces combats acharnés, la force de se relever il fallait trouver, puiser au plus profond de son être afin de reprendre le fil de sa route, route si aisément égarée après de si longs efforts sans la gloire recherchée.
Pour nombre de valeureux guerriers il était temps non pas de s'affaiblir, mais de partir. De se laisser guider par un crépuscule nouveau qui offrirait tant de merveilles, et le félin le savait: de nouvelles victimes !


-L'histoire se souviendra des actes que tu entrepris, des corps affaiblis que tu laissa sans vie et de tes nombreux faits d'armes. Tes camarades honoreront ton amitié et garderont vivace ton souvenir !
Tu pénètres désormais au panthéon parmis les plus grands guerriers Nocere. Au revoir Malm, car ce n'est pas un adieu, mais une promesse de te revoir, par delà les différents mondes de notre univers !

Tirant une révérence respectueuse à la fécatte, il s'éloigna. Gay le savait, la guilde perdait un de ses guerriers les plus talentueux, mais ce qu'il savait aussi, c'était que Malm arborerait pour toujours cet esprit Nocere qui faisait de lui un si fidèle compagnon. Et de cette pensée il se réjouissait...
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