Demande de ... Vous connaissez la chanson [Accepté]

D'un seul coup, il ouvrit les yeux. Il venait de faire un cauchemar. Les anges attaquaient Brâkmar, de jour, quand tout le monde dormait (après une soirée bien arrosée). La ville était en feu, les habitants hurlaient, c'était la panique.

« Comment cela pourrait-il arriver ? » Pensa-t-il. « Ces poltrons n'auraient jamais le cran ne serais-ce que de regarder Brâkmar, encore moins les moyens. »

Il tourna la tête, sa femme ne dormait pas à côté de lui. Fear, fécatte très fière et très sûre d'elle -un peu trop même-, un peu arrogante sur les bords, mais surtout, d'une beauté sans égale, était sa femme. Il devait avouer qu'il en tirait une grande satisfaction.
"Sauf dans ces moments là, où elle sort sans prévenir, pensa-t-il tout haut." D’ailleurs, cela faisait combien de temps? Un jour? Deux? Une semaine? Un mois? Ou bien peut-être une heure? Une seconde? Il n'en avait aucune idée. Il avait perdu depuis longtemps la notion du temps… Les jours se suivaient, chacun était exactement pareil au précédent. Sauf quand elle sortait sans prévenir, comme aujourd'hui. Il, se leva, se regarda dans la glace.

Kargols, qu'il s'appelait (Au passage, c'est un groupe de ska xD). Enfin, c'est comme ça que l'appelaient ses parents quand ils étaient vivants, et sa femme depuis 189 ans qu'il existait. Plutôt mince, comme tous les sacrieurs (génétique?), il était vêtu de noir et de blanc avec, quand celui-ci ne dormait pas, ne mangeait pas et ne draguait pas, son fidèle (en fait, pas tant que ça) bwak d'air. Sur ces bras séchait le sang de ses victimes (Et ouais, pas de douche dans Dofus, si si j'vous jure !), la plupart bontariennes et mis à part celui de ses victimes, le sien, pour une grande partie d’ailleurs. A ses heures de gloire, il bénéficiait de la fonction d'espion et il était assez connu et respecté dans les rangs de Brâkmar. Mais il ne l'était moins pour ses attraits et compétences personnelles (il n'en était pas dénudé, loin de là) que pour la légendaire histoire de son épouse en tant qu'espionne Brakmarienne ... Ses actes de cruauté, de barbarie et de sadisme étaient très célèbres dans les tavernes et autres lieux de rassemblement. Du coup, tout ce qui touchait de près ou de loin à son épouse effrayait les habitants de Brâkmar et forçait le respect. Cela l'amusait beaucoup, car il n'était pas du tout comme sa femme sur ce point, au contraire, mais il devait avouer non sans une pointe de remord qu'il se servait de cette réputation lorsque la situation l'exigeait. Peut-être qu’aujourd'hui était une de ces situations, en tout cas c'est ce qu'il pensait à cette instant. Il en aurait le coeur net une fois à la taverne la plus proche pour commencer ses recherches, car il était las de l'attendre (c'est là qu'il avait le plus de chance de la trouver).

Il courait dans les rues de Brâkmar, quasi désertes, lorsqu’il aperçu deux types qui paraissaient louches courir en sens inverse. Ils s'arrêtèrent net lorsqu'ils le reconnurent mais, la seconde d'après, essayèrent de reprendre une attitude normale, cette fois-ci en marchant. L'inquiétude se lisait sur leurs visages. " Ils savent quelque chose ". Arrivé à leur niveau, Kargols prix un air sérieux, et leur dit d'une voie grave et assurée :

« Hey là, vous deux. Vous aviez l'air bien pressés il y a quelques secondes. Que fuyez-vous ? » Demanda-t-il
« Ahem, bonjour Messire Kargols » répondit l'un des deux pas rassuré le moins du monde « En fait ... Eh bien ... Euh ... »
« Allons, crachez le morceaux espèces de larves ! (Cela ne lui ressemblait pas du tout, d’ailleurs il s'impressionna lui-même.)
« Ne vous énervez pas Messire ! En fait, nous venons de la taverne du chat brûlé. Et il y a eu ... comment dire ... du grabuge. »
« Comment ça ? »
« Eh bien ... Une personne en est ressortie bien énervée ... assez connue dans les rangs de Brâkmar en fait ... »
« Qui était cette personne ? » Les deux prirent soudain une teinte blanchâtre ... cherchant sans doute à s'effacer dans le décor.
« PARLEZ ! » Cria Kargols.
« Aaaaah ! » Celui qui n'avait pas encore prononcé un mot se mit à parler… « Eh bien ... Pour être franc ... C'était ... Votre épouse. »
« Mon épouse ? Pfeuh, j'aurais dû m'en douter ! Et qu'est-ce qu'elle cherchait ? »
« Euh ... elle a ... comment dire ... surpris une de nos conversations. »
« Et de quoi parliez vous ? » Cette fois, il le prit par le cou, ne tenant plus.
« Nous parlions ... de démons ! De vrais de vrais ! D'une guilde en fait ! Primum Nocere ! »
« Quoi ? Cette guilde ? J'en ai entendu parler vaguement ... De braves et fiers démons à ce que l'on raconte. Et qu'a-t-elle fait ensuite ? »
« Elle est ... Je crois ... Partie les rejoindre. »
« QUOIIIII ? Sans même me le dire ? Mais à quoi pense-t-elle bon sang ! Enfin... C'est pas si mal après tout, si cela peut lui rendre sa fidélité à Brâkmar ... Primum Nocere hein ? Ca sonne bien, pour une guilde. Je devrais peut-être y faire un tour après tout, qui sait. »

Il s’arrêta, pensif… Quelques instants après, il se trouvait devant le repère de Primum Nocere, sentant le parfum de sa femme s'évanouir dans l'air ...

Le "Voleur2drop" pointa son nez lorsque les deux types frusqués partirent. Il l'avait déjà rencontré auparavent, et même il le connaissait depuis 189 ans.

"KAAAAAAARGOLS, JE SUIS TON PERE ! Lorsque tu m'a vus tombé dans la cascade, j'ai réussi a nager au dela, et enfin, je me suis revillé sur le bord de la rivière. Kargols, mon fils, sache que je t'aime et que je n'ai jamais oublié ta tête d'enfant. Tel père tel fils, bascule du côté sombre et renouons nos liens."

"KAAAAAAARGOLS, ta femme est superbe."

L'ombre cacha le dos de son père, on ne voyait que le contour rose de son chapeau, et ne sentait que l'odeur de klakoss

La nuit était froide, le ciel étonnamment clair, aucun murmure, aucun bruit, ne brisaient l'apaisant silence qui gouvernait l'antre nocerienne en cet instant. Aschlan fixeait une imposante vasque emplit d'eau, celle-ci lui renvoyait sa propre image. Il était grace à elle, comme spectateur de son propre corps. Il se voyait l'air songeur, arborant fièrement une nouvelle ceinture nouvellement fabriquée. Le bel ouvrage artisanal commença alors à produire un tic tac, dans un premier temps inaudible; mais dont l'intensité -qui émanait de la minuscule horloge qui y était incrustée-, ne cessa de croître au fur et à mesure que les secondes s'égrenaient.

"hum... étrange... ce tic tac semble résonner faussement... " pensa-t-il.

Il s'ota à sa rêverie, puis dessangla sa ceinture et la posa, avec délicatesse, sur une petite table en bois d'orme. Celle-ci (la ceinture) scintilla alors, lorsque de doux rayons lunaires vinrent s'y refléter. L'attention du xelor, fut détounré de l'objet lorsqu'il entendit la porte de l'antre s'ouvrir une fois de plus...

"Encore...." songea-t-il. Puis, en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, il se téléporta, devant l'arrivant.

"Hum, j'ai l'étrange impression de répeter sans cesse les mêmes gestes, les mêmes mots... comme si j'étais prisonnier d'un cerle temporel vicieux...." il fixa alors le sacrieur qui se tenait à l'entrée . " Une scène éternelle, mais dont les acteurs seraient différents à chaque fois... Tu portes le nom de Kargols si je n'abuse.... J'ai eu quelques échos concernant ta personne... Je vais t'épargner la sempiternelle question qui est de savoir ce qui t'amènes en ces lieux..." il pensa alors a Fear puis reprit: "Mais plutot te demander qu'est-ce que tu penses faire maintenant que ta femme a rejoint nos rangs?"


Aschlan esquiça alors un sourire.

Kargols arriva donc devant la demeure de Primum. En chemin, celui-ci vit un vieux papi courir vers lui en criant " KAAAAAAARGOLS, JE SUIS TON PERE ! " ( putin fash t'es trop gay xD ). Sa tête ne lui était pas étrangère, mais ce n'était sûrement pas son père. Il décida de l'ignorer, voyant son nez rouge et supposant qu'il venait de la taverne. Il était maintenant posté devant l'immense portail qui servait d'entrée à la demeure. D'un seul coup, alors que la rue était éclairée par un unique lampadaire, de la fumée noire l'étouffa et un xelor finit par en sortir. Celui-ci l'interpela, et à la fin de son discours, un sourire était visible sur ses lèvres. Juste après, il vit un Enutrof un peu louffoque entrebailler les volets d'une des pièces de la maison, et littéralement se moquer de lui. Il prit un air faussement hautain et digne pour leurs répondre :

" Nobles membres de la Primum Nocere, je vous salut de toute ma personne. Vous venez donc de me confirmer que ma femme est bien parmis vous. L'idée d'intégrer votre guilde ne me déplait guère, au contraire. Si vous l'acceptez, et si vous m'en croyez digne, je me ferais une joie de combattre à vos côtés nos enemis de toujours. En tous cas, moi, je m'en crois digne. "

Il les regarda tour à tour fixement, dans l'attente d'une réponse ...

Tes réponses me plaisent je ne m'oppose point à un entretien.
A bientôt donc,


Sur ces mots Aschlan repartit s'adonner à ses activités.