Demande de recrutement, un peu spécial [Accepté]

La nuit était calme, douce, tranquille … Rien ne laissait présager que dans quelques heures, la mort viendrait peut être réclamer son dû.

Le vent qui s’insinuait entre les maisons de ce petit village, blottit sur la cote de l’île d’Otomaï, apportait de douces senteurs marines.
Haut dans le ciel, invisible, la Lune n’était qu’un disque sombre dissimulée au cœur des étoiles.
Au loin résonnaient les cris des Kilibriss, les rugissements des Mufafahs, les piaillements des Kidos, ainsi que d’autres cris que beaucoup préféraient ignorer, de peur de savoir à qu’elles créatures ils appartenaient.

En vérité, je trouvais cette nuit magnifique.

Dissimulé dans l’ombre de cette nuit sans lune, le bruit de mes pas était couvert par cette faune si chère a mon cœur, et si un nez fin passait par là, il ne sentirait que le doux parfum du sel de mer.

C’était cette nuit que tout prenait fin … et que tout commençait.

Cela faisait maintenant deux mois, deux long mois, que j’avais vu pour la première fois ce cher Hemphta entrer, avec moult précautions, dans une maison à l’ouest du village. Même si ce bon vieux sram n’était pas en reste en matière de discrétion, cela faisait tout de même plus longtemps que j’usais moi-même de toutes les ruses et astuces qu’il pouvait connaître. Et c’était pour cela qu’il n’avait pas échappé à mon regard.
Depuis lors, j’avais aperçu plusieurs personnes, dont je savais qu’elles appartenaient à ce groupe mystérieux, entrer elles aussi dans cette même bâtisse.

J’en étais sur maintenant, c’était l’un des repères des Primum Nocere !
Je les tenais enfin, j’avais enfin trouvé l’une de leurs caches, j’allais enfin pouvoir faire valoir mon droit de vengeance, ou bien … non, c’était idiot de penser a sa … pourtant …

« Rhaaaaaa, j’aviserai le moment venu ! »

Voila quatre heures que j’attendais, tapis dans l’ombre, à l’affût du moindre mouvement susceptible de trahir la présence de celui que j’attendais. Il était le dernier à m’avoir trahi, il serait le premier à payer. Je savais qu’il viendrait cette nuit, mes informations étaient fiables, il ne pouvait pas venir ici pour autre chose …
Payer, oui, il devait payer, lui, lui et les autres, tous, tous devaient payer, payer le prix fort, le seul prix qui puisse rembourser leur trahison, oui, la mort, seule la mort acquitterait leur dette envers moi, une mort lente, douloureuse, une agonie digne de moi.

Pourtant, pourquoi ce parchemin était-il rangé dans le revers de mon veston, il ne servirait a rien, pas si je les tuais … qu’elle idée, non, c’était stupide, vraiment …

Mais mes réflexions furent interrompues, du coin de l’œil, il m’avait crû voir une ombre bouger. Mais … plus rien … se pourrait-il que … non, il était bien là !
Il venait de se figer devant la porte de leur cache, inspectant les alentours. Paraissant rassuré, il commença à vouloir ouvrir les deux battant qui protégeaient le secret de ce lieux. C’était le moment !

Déployant mes ailes, je bondis sur lui, ne lui laissant pas le temps de réagir …le choc fut brutal, très brutal … c’était maintenant un corps inerte que je contemplais a mes pieds, mais pas encore un cadavre …

L’enveloppant de mes ailes, la forme sombre que nos deux corps formaient dans la nuit disparue.

Je venais d’emmener mon petit captif dans mon antre, ma … demeure.
Je croit bien que sont réveil ne lui a pas beaucoup plu, je peux comprendre. Se réveiller enchaîné, bâillonné, et apercevoir, assis dans un fauteuil, jouant avec une dague, quelqu’un qu’on a trahi et abandonné il y a peu …

« Alors Flamme, heureux de revenir ici ? Fis-je en écartant les bras pour désigner ma demeure. On ne dirait pas. Je vois que tu te demande ce que tu fais la, et surtout ce que je te réserve.
Et bien figure toi que j’avais décidé de te tuer, mais je suis finalement revenu sur ma décision, rassurant non tu ne trouves pas ?
Devant ton mutisme forcé je vais t’en dire un peu plus.
Ce que je vais te dire va sûrement te surprendre, cela me surprend moi-même, j’avoue, mais ainsi va la vie, je dois suivre mon instinct.
Je vais te libérer, et tu pourras aller ou bon te semble, mais tu auras tout de même une tâche à accomplir si tu veux bien. Je suis sur que tu veux. Tu vas porter cette lettre à tes nouveaux maîtres. »

Sortant de mon revers le parchemin, je le déroulais avant de le planter dans le mur à coté de mon jeune ami à l’aide de ma dague.
Défaisant ses liens d’un geste nonchalant, je m’éclipsais doucement, le laissant se remettre de ses émotions.

« Ah oui, pas la peine de me chercher, vous ne me trouverez pas, par contre, moi je sais où vous trouver »

Flamme était donc toujours chez Agone, il inspecta les lieux tout en tenant dans sa main la lettre remise par Agone, il cherchait si il n'avait rien à dérober ... Il fut fort déçu, il n'y avait que des coffres et ne savait pas crocheter !

Il sortit alors de cette maison qu'il connaissait si bien, arrivé devant la maison, il ouvrit la lettre et la lu, il pensa, après les trois premières lignes : "Hum ... Je ne me suis pas senti maltraité, j'en ai vu pire."

Après avoir finit de lire la lettre, il resta figé comme hésitant, il pensait:"Il me prend pour qui ? Pour son chienchien ! Il n'a qu'à venir se présenter devant la Nocere en personne ... Puis j'aurais encore préféré me battre que d'avoir à apporter bêtement une lettre ..."

Sur l'énervement de la faible tâche qui lui avait été confiée, Flamme déchirât la lettre et mit feu à ce qu'il en restait ...
Il cria :"Je suis sur que tu es toujours là à me surveiller ! Je n'ai qu'une chose à te dire prouve déjà ton courage en te présentant en chair et en os au Nocere, ou alors le Bontarien que tu étais avant s'est réveillé ! Je connais ton passé et je sais que tu a changé de coté pour une femme, que je connais très bien, vu quelle m'a appris beaucoup de chose !"

Flamme frotta un peu sa bora et repris :" Sache aussi que certains ne veulent pas ta venue parmi nous, mais tu le sais sûrement ! Reste sur tes gardes, je ne suis pas sur que tu sois digne de nous rejoindre vu ton passé chez nos ennemis ! Je crois que c'est tout ce que j'ai à dire ... Je m'en vais prévenir de ta visite à la demeure des Nocere."

Flamme retourna à la demeure des Nocere y entra et dit au personnes présentes :"Agone m'a remis une missive pour les maîtres, mais je crains l'avoir déchiré, je ne suis pas son postier et il n'a qu'à se présenter en chair et en os devant nous!"

Aschlan émoustillait par sa femme Mercurocrum, s'adonnait avec elle, à des jeux à la limite de l'interdit. Lorsque soudainement, les marches de l'escalier qui menait à leur chambre, craquèrent sous le poids de pas sourds, lourds....

Un instant plus tard, quelqu'un frappait à la porte. Le xelor se revêtit alors prestement, enfila des sandales et se dirigea vers la porte de sa chambre, quelque peu courroucer du fait, qu'un impertinent ose interrompre son divertissement préféré.

Le disciple du temps ouvrit alors la porte, et qu'elle ne fut pas sa surprise lorsqu'il vit que l'impertinent n'était autre que l'un des derniers postulants à avoir eu l'insigne honneur d'être intronisé Nocere.... Le jeune Flamme se tenait là harassé. Il semblait littéralement consumé par la fatigue.... Il tendit alors un parchemin, enfin les cendres qui en restaient, tout en faisant comprendre qu'il ne pouvait prononcer un seul mot.

Aschlan reconstitua, à l'aide de diverses incantations, le manuscrit, un sourire aux lèvres il le parcourut attentivement. "Hum Agone... quelle singulière surprise... Oh! Que j'utilise un nocere comme messager!.... hors de question! Je te réserves bien mieux." pensa-t-il.

Le xelor claqua alors violemment la porte de sa chambre faisant vaciller les murs aux luxuriantes tapisseries de Rushu et autres divinités de seconde importance, et laissant le soin à sa femme d'aller rétablir en d'autre lieux le jeune Flamme. Il prononça une incantation, ses yeux se firent rouges sang et il entra en lévitation. Le temps se comprimait, déformant avec lui l'espace changeant les lois immuables de la nature. Un tourbillon de nuages pourpres, fit alors son apparition enveloppant le xelor.

"Agone tu ne rêves pas ce que tu entend est bien une voix, la voix d'un xelor surpris par ton message mais curieux aussi. Saches que nul endroit ne m'est inaccessible. Prend en bien note! Preuve en est, les paroles qui résonnent dans ton esprit en cet instant. Ne sous-estime jamais un Nocere, aussi puissant soit-tu. Pour conclure, je dois te réaffirmer le fait que tu a aiguisé, exacerbé même, ma curiosité. Je souhaite donc te rencontrer physiquement parlant pour... comment dirai-je? .... que nous ayons un petit entretien.... Pense juste à la réponse que tu souhaites me donner et je saurai ce qu'il en est"


EDIT: Modification de l'arrivée de flamme et de l'état du parchemin (comme j'ai fais mo tit rp quasi en même temps).

Ayant prévu cette réaction violente et juvénile, j’espionnais effectivement le jeune Flamme, et ce dernier répondit à toutes mes attentes en me conduisant précisément là où je voulais, soit au repère principal des Noceres.

Alors qu’il venait d’entrer dans cette fameuse cache, je m’employais à observer quelque peu les environs, car comme tout le monde, je déteste être pris au dépourvu.

Je m’apprêtais à faire incursion parmi eux lorsqu’une voie résonna dans ma tête

« Agone tu ne rêves pas ce que tu entends est bien une voix, la voix d'un Xelor surpris par ton message mais curieux aussi. Saches que nul endroit ne m'est inaccessible. Prends en bien note! Preuve en est, les paroles qui résonnent dans ton esprit en cet instant. Ne sous-estime jamais un Nocere, aussi puissant sois-tu. Pour conclure, je dois te réaffirmer le fait que tu as aiguisé, exacerbé même, ma curiosité. Je souhaite donc te rencontrer physiquement parlant pour... comment dirais-je? .... que nous ayons un petit entretien.... Pense juste à la réponse que tu souhaites me donner et je saurai ce qu'il en est »

Un léger sourire étira mes lèvres, tous se déroulais a merveille.

« Ne crainds rien, je suis beaucoup plus proche que tu ne te l’imagines, l’un de vous a été assez aimable pour me montrer le chemin, ne bouge pas, j’arrive. Et ne me sous estimes pas non plus, cela fait longtemps que j’arpente ce monde, plus longtemps que n’importe lequel d’entre vous. »

Avec quelques efforts, je l’avoue, je brisais ce lien, renvoyant cet intrus à ses songes.
Il était temps de passer aux choses sérieuses. J’allais bientôt savoir ce qui avait poussé tant des miens à déserter pour rejoindre ces fameux Noceres. Car à cet instant, c’était la curiosité qui dominait mon esprit, la haine avait cédé le pas.

Rendu devant la porte de leur Antre, je m’employais à l’ouvrir avec quelques mots simples appris il y a très longtemps de cela aux côtés d’un ancien compagnon Sram aujourd’hui disparu, ce bon vieux Sabres. Il ne fallu que quelques secondes pour qu’un déclic se fasse entendre. La porte était ouverte …

D’un pas ferme, décidé, sans peur, je franchissais le seuil.
A l’intérieur de cette première pièce, je retrouvais mon jeune ami Flamme apparemment toujours aussi courroucé par ma petite mise en scène.

« Et bien me voici Flamme, je dois te dire un grand merci, sans toi, j’aurais mis un temps fou pour trouver ce repère »

Je sentais de nombreux regards hostiles se poser sur moi, et je ne m’attendais à rien de moins.

« Nous allons faire en sorte que cette entrevue ne soit pas trop meurtrière, n’est ce pas ? »

Me concentrant, utilisant une part de mon pouvoir, je faisais appel à un vieux Sort du Dieux Féca dont j’étais l’humble disciple.

« TRÊVE »

« Maintenant nous allons pouvoir discuter calmement et sans heurt, pour vous comme pour moi.
Bien qu’au début c’était un désir de vengeance qui guidait mes pas, aujourd’hui je souhaite réellement être recruté, et pour répondre à tes questions Flamme, oui j’ai été à l’ennemi, oui j’ai changé, et j’ai rejoint les hordes Brakmariennes, que je n’ai jamais quittées depuis lors, et la femme dont tu parles n’était autre que ta mère, à moins que tu ne la renies.
Je ne sais que trop bien que certains d’entre vous me haïssent, mais je n’ai cure de l’opinion de personnes qui restent tapies dans l’ombre et ne me font jamais face, ce n’est pas à eux que je demande mon admission, et si ils ont quelque chose à dire, ils sont libres de le faire, mais je leur serai grès de bien vouloir le faire en face de moi.

Maintenant que j’ai répondu à tes petites interrogations, attendons mon ami Xelor qui a eu la gentillesse de me rendre une petite visite dans mon esprit tout a l’heure, il ne devrai plus tarder »

Avec un sourire désinvolte sur les lèvres, j’attendais patiemment au milieu de la salle, nulle peur ne pouvait se lire en moi, en vérité, je n’avais pas peur, je savais à quoi m’attendre, et j’avais encore plus d’un tour dans mon sac si les choses tournaient mal.

Kargols, occupé jusque là à observer patiemment en compagnie de son épouse notre cher Flamme faire son entrée assez remarquée, se remplit de haine lorsqu'il entendit les dernières phrases prononcées par ce Feca fraîchement débarqué. Il se décida à lacher la main de sa femme pour aller rejoindre ce duo assez controversé. Ce feca, il ne le connaissait que trop bien, faisant partie des " traitres " évoqués par celui-ci. Il s'avança, et commença :

_ Agone Agone ... Tu es venu jusqu'ici, tu as osé venir jusqu'ici. Toi, passant chaque minute de ta vie à esseyer d'atteindre le coeur de mon épouse ... Certains murmurent que l'ignorance est le pire des mépris, cela doit être vrai. Quoi qu'il en soit, il est certes vrai que mon opinion importe peu quant à ton recrutement ou non, mais si ce n'était pas le cas, et même si tu dois déjà le savoir, tu serais déjà en train de repartir la queue entre les jambes ! Sur ce, je laisse à mes prédécesseurs le soin de faire leur choix ( si difficile ! ), et malchance à toi !

Sur ce discour, il repartit se tapir dans la maison pour rejoindre sa femme.

Alors qu'Aschlan se tenait façe au visiteur, un brouillard noir se forma près de Kargols et trois démons apparurent, un genoux posé à terre, tête baissée, leurs ailes enveloppaient leurs corps. Ils se redressèrent en même temps, dévoilant leur apparence. Sur la gauche, un petit eni aux couleurs de diable chantonnait en arborant un sourire béat, sur la droite un panda se tenait debout, le regard noir, les bras croisés sur sa poitrine, il dégageait un sentiment d'agressivité dérangeant. Au centre, plus petite, une xélorette à l'apparence de sorcière froncait les sourcils, elle fixait le féca dans les yeux, apparament mécontente de sa présence en ces lieux. Elle murmura :" Ainsi donc c'est vrai, tu es venu ici." Elle eut juste à émettre un sifflement pour voir le panda sortir sa hache et appeler son Pandawasta tandis que l'éni stoppait ses idioties pour se poster légèrement en retrait derrière eux. Le regard noir, la Maîtresse Nocere avança en direction de l'intrus.

Agone, quelque soit tes liens avec lui, je n'aime guère la façon dont tu traites Flamme. Désormais c'est un Nocere et on ne se comporte pas ainsi avec un Nocere, vois là un conseil comme un avertissement. Vu le déclin de ton clan, je m'attendais à te voir le quitter, mais te présenter ici il est vrai que cela m'étonne. Tu es bien placé pour savoir que ta cote de populaité aux yeux de plusieurs d'entre nous n'est pas au plus haut ou que ton apparente vanité à le don d'agacer ceux qui croisent ta route.
De prime abord, je te ferais mettre à mort ici et retournerait à mes occupations, L'éni eut un regard mauvais qui avait soif de violence, qui réclamait du sang... Si un oeil avertit avait scruté chacun d'eux, il aurait pu s'apercevoir que plusieurs Noceres eurent le même,mais, car il y a un mais soit rassuré, une voix dans un coin de ma tête me souffle que ce serait une erreur et je commence à comprendre pourquoi. Ces raisons pour lesquelles tu serais mort à l'heure actuelle sont précisemment les qualités principales que recquiert un artisan de la nuisance, ta façon d'être avec tes adversaires est Mauvaise et ce mal doit être mis au service du mal.
Du fait que je ne te connaissance qu'en tant qu'ennemi, je ne peux juger de l'allié que tu pourrais être, c'est pourquoi je t'accorde le bénéfice du doute et t'autorises à t'exprimer ici, tu seras écouté mais j'attends de toi que tu restes correct. Elle retourna vers son fauteuil où deux petits corbacs semblant sortir de nulle part voletaient, ils se mirent à coasser "correct,correct,correct,correct,correct" jusqu'à ce qu'elle s'assoit. Elle inclina la tête de côté et fixa le féca avec un sourire malveillant, d'une voix de fillette elle s'exprima:

Dis-moi, pourquoi es-tu dans les murs Nocere plutôt qu'ailleurs?

Nullement impressionné par les révélations d’Aschlan, révélations qui n’en étaient pas vraiment pour la plupart, je me tenais toujours aussi souriant au milieu de la pièce.

« Aschlan, si je ne me trompe.
Ravi que ce soit toi, mais qui d’autre cela aurait-il pu être ? Tant de confiance en soit, tant d’assurance, tant de … sagesse … »

Fixant Aschlan droit dans les yeux, je me révélais enfin. Tous purent voir l’expression de mon visage changer. Le sourire ironique céder la place à une expression de dureté et de froideur.

Soudain, je vis apparaître trois formes sombres supplémentaires.

Ecoutant attentivement le discours de celle que je reconnaissais comme étant Valyara, je ne démordais pas de mon actuelle froideur et, la laissant finir son discours, je ne lâchais pas Aschlan des yeux.

Prenant quelques instants pour finir mon entrevue avec Aschlan, je me penchais pour que lui seul puisse entendre mes paroles.

« Que crois tu avoir perçu en moi ? Dis-moi, es-tu sûr de ce que tu avances ? Connais-tu les principes même de la magie du Dieu Féca ? J’en doute.
A moi de t’apprendre quelque chose.
Vois-tu, le sort trêve n’est a la base pas un sort au sens propre, encore moins un sort défensif. L’appellation la plus proche si l’on se limite à la vision d’un sort, serait « sort pacifiste ». Mais en vérité, trêve n’est rien de moins que l’invocation du Dieu Féca. C’est lui et non moi qui étend son pouvoir pour empêcher toute action violente. Nulle protection, nulle « armure », simplement une restriction si l’on peut dire.
Crois-tu que ton lustre, cadeau de Rushu, soit assez puissant pour interférer avec l’action du Dieu Féca lui-même ?
Permets moi d’en douter.
Mais si tu veux essayer, je t’en prie, après toi, essaye donc de me porter un coup. »

Alors que je me relevais, un sourire vînt à nouveau étirer mes lèvres. Mon regard se fixa sur Valyara et d’une voie monocorde …

« Hum, vaniteux ? Incorrect ? Je ne me reconnais guère en cela.
Mais commençons par le commencement. Etre un Nocere ne mettra jamais personne à l’abri éternellement. Il viendra un jour où les serments brisés réclameront leur dû.
Mais il est vrai que pour l’heure, mettre en danger un Nocere ne serait pas une action opportune, étant donné que comme je l’ai dit, je souhaite intégrer ce clan.
Le déclin de mon propre Clan, je vous le dois. Car c’est vous, Noceres, qui avez de diverse manière attiré un à un mes anciens compagnons.
J’aurais pu vous nuire, oui, beaucoup vous nuire, j’en avais très envie. Mais il aurait été dommage d’entraver l’action des rares démons qui méritent encore de porter ce nom.
Ce n’est pas par sympathie que je vous demande mon admission, mais par intérêt.
Comme vous l’avez dit vous-même très chère, je ne suis pas un artisan du bien, et vous non plus. Nous savons parfaitement, vous et moi que seul une alliance de vrais combattants du chaos sera victorieuse. Les anges sont plus nombreux, plus arrogant chaque jour, et seul, à mon grand désespoir, je ne peux rien. Je me vois donc contraint de faire … »

J’avais beaucoup de mal à prononcer ce mot …

« Allégeance à d’autres démons.
C’est dans le but de nuire, de répandre la domination du mal que je vous demande de m’accueillir parmi vous.
Pourquoi serais-je digne de vous rejoindre me direz-vous. J’ai prouvé ma fidélité à Brakmar plus d’une fois, j’ai beaucoup voyagé et surtout, j’ai survécu jusqu’ici.
Vaniteux, je ne le suis point. Prudent oui, et cela n’en déplaise à certains, plutôt malin. »

Je désignais alors Valyara d’un geste de la main.

« Vous savez que je vous serais utile.
Et soyons raisonnable, il vaut mieux être alliés qu’ennemis non ? »

J’affichais le sourire le plus chaleureux dont j’étais capable.

« Quand à mes légers différents avec certains des vôtres, pour moi ils n’auront plus aucune importance si Nocere je suis intronisé. »

GraffiX rentra tel un éclair en tapant dans l'épaule de Agone

Hum tu dis que ton recrutement est 'un peu spécial', précise les raisons qui te font dire ça.

Le bel Ecaflip resta dans l'ombre, ses yeux était rouge tel l'enfer

D’un œil quelque peu moqueur je fixais le nouveau venu.

« Tu viens seulement d’arriver, je peux donc comprendre que tu ne fasses pas tout de suite le lien, mais si tes amis ont écouté ce que j’ai dit, ils savent que j’ai déjà donné toutes les réponses à cette question, tu n’auras qu’à les interroger, je n’ai aucune envie de me répéter. »

Je reportais alors mon attention sur Valyara.

Entendant ces mots parvenir à mes oreilles, je cherchais leurs origines. Finalement je la découvris en baissant la tête.

« Ah, encore toi Aschlan.
Hum, tu es tenace, tu reviens encore à la charge, il me semblait pourtant avoir été clair.
Rushu est grand, certes, mais il n’est que peu de chose face à un Dieu, ose prétendre le contraire. Tu as encore beaucoup à apprendre sur les disciples du Dieu Féca, ton ami devait sûrement être un piètre apprenti pour n’avoir su t’enseigner que si peu de chose, a moins que, comme je le crois, il ne t’ait dissimulé l’essentiel, comme il se doit.

Et pour ce qui est de nuire à votre assemblée, sache que vous pourriez être, chacun d’entre vous, le mal réincarné, il est toujours possible de vous nuire, c’est le principe même de la nuisance. Rien, ni personne, ne peut se soustraire à son emprise.

Si tu souhaites des exemples plus … précis, j’aurais pu organiser des traquenards contre chacun d’entre vous, l’un après l’autre, en employant ces chers anges, j’aurais pu déjouer certains de vos plans, mettant à mal certains de vos projets, j’aurais pu … mais cela serait revenu à faire le bien, et j’ai quelques petits problèmes avec cette notion. »

Le ton de ma voie devint narquois.

« Maintenant, nous pouvons continuer cette joute verbale, qui ne manque pas de charme avouons le, pendant encore longtemps, ou mettre un terme à tout cela, par le sang s’il le faut, je suis à ta disposition messire Aschlan. »

Mes yeux luisaient d’un éclat malsain, éclat tout aussi malsain que le sourire qui se dessinait sur mes lèvres à ce moment précis.

Après quelques instants, mon attention se reportait à nouveau vers Valyara, toujours immobile sur son fauteuil.

Froid, immobile, j’attendais sans ciller que quelqu’un prenne à nouveau la parole, conscient que l’interrogatoire pouvait encore durer longtemps, ce qui ne me posait, en réalité, aucun problème.

"Des traquenards laisse moi pouffer de rire, nous sommes l'élite de la cité sombre, nous agissons dans l'ombre, notre blason est désormais respecté dans toute la contrée. Crois-tu vraiment que tes desseins auraient pu entraver nos projets? Nul n'y est encore parvenu, saches le.

Tu sembles être ignorant de la puissance de Rushu, peu de personnes en réalité lui accordent le rang qu'il mérite de droit. Cependant cela devrait, dans les années qui arrivent, changer. Après tout qu'est-ce que le titre de Dieu quand on possède toute sa puissance? Un titre n'est rien moins qu'un symbole aussi important et honorifique soit-il....

Donc pour ce qui est de ta trêve, ne comptes plus là dessus. D'autres fecas se sont tenu où tu te trouves et ont fait les frais de leur ignorance envers Rushu, et se sont retrouvé à nu, sans défenses. Saches que je ne parle pas pour rien! Alors écoutes moi attentivement désormais, je ne me prêterai pas au jeu puéril du combat entre brakmariens, d'autant plus que tes chances de victoire sont quasiment nulles face à moi. Combattre sans pouvoir lancer tes sorts c'est très agréable crois-moi ((ndlr: sans pa + ironie inside)).

Ne me lance donc pas un défis avec lequel, tu pourrai te ridiculiser.

Mais si il faut en arriver là pour te faire entendre raison prépares- toi au pire...."

Aschlan déploya ses majestueuses ailes et une aura de puissance se dégagea alors, diffusant dans la pièce une onde maléfique, glaciale...

Looz defonça la porte de l'antre de la Nocere avec sa Vague comme d'habitude et pris la parole

Agone...Ce nom que j'ai rencontré de multiple fois sur mon chemin,ne m'a jamais deçu et n'a jamais deçu notre Maître Djaul,Un serviteur fidèle,toujours présent dans les batailles apocalyptique.Il a les Capacités neccésaires pour intégré les rangs de la Nocere donc je n'y voit pas d'inconvénient sur cette intégration

puis Looz repartis sur sa vague dans les Abysses d'Otomaï

Le sourire mauvais de la xélorette s'était mué en un vrai sourire, elle s'amusait de la dispute de l'Initié et du visiteur. Elle tappota la tête de son écureuil et s'adressa à Aschaln.

Allons, allons, Asch crois-tu qu'une trêve puisse jouer quelque rôle que ce soit? N'as-tu pas vu le nombre de désenvouteur qui nous entourent, même une immunité ne serait rien, ne te fais donc pas de soucis à ce sujet. Cependant Agone à raison quand il prétend pouvoir nous nuire s'il le désirait, comme le moustique nuit au lion. Range donc ces ailes, je ne tiens à voir cette demeure saccagée à cause de la fierté des mâles.

La démonne se tourna vers Agone et eut un étrange ton ferme.

Quand à toi, ne t'avises pas de provoquer d'incident en ces lieux, tu es ici chez moi et je n'apprécie pas que l'on vienne y faire n'importe quoi. N'oublies pas que tu es toléré ici en tant qu'invité temporaire, ne me force pas à mettre fin à ta visite.

Son visage se radoucit et une légère pression se dissipa dans la pièce.

Je trouve ton discours intéressant et remplit de promesses, tu manies la langue d'une façon qui me satisfait et tu me paraîs être plus habile au combat que ces fécas trop courants "Jféboucliésurlesacrijpeuvnirgrobeplz". Tu m'interesses plus qu'à ton arrivée démon, elle se leva et se dirigea vers les escaliers suivie de sa meute de familiers braillants, j'en sais assez que pour prendre ma décision, je dois en aviser Djaul. Tu seras prévenu de sa décision.
Elle monta la première marche et s'arrêta soudainement comme se rappelant d'un détail important. Ah au fait, tu es libre de rester ici jusque là à la condition de rester correct, je me suis bien faite comprendre. Alors qu'elle prononçait ces mots un flash représentant une immense silhouette cornue arborant de somptueuses ailes démesurées apparut dans l'esprit de tous pendant une fraction de seconde. Le sourire aux lèvres, elle disparut à l'étage.

« Très bien, j’attendrais ici, l’ambiance y est si chaleureuse, n’est-ce pas Aschlan ? »

Je me tenais devant lui, ses ailes encore déployaient.

Un petit sourire moqueur se lisait sur mes lèvres.
« Range les donc, tu risquerais de les abîmer en t’accrochant dans une poutre, se serais dommage. »

Nullement impressionnais par cette démonstration de force, mais irritais par l’entêtement de ce petit Xelor, je décidais qu’il fallait mettre les choses au clair.

Je me rapprochais de lui, et lorsque nous fûmes à quelques centimètres l’un de l’autre, il put voir mes yeux flamboyer avant d’entendre dans son esprit

« Je vais te dire une bonne chose, ma trêve n’a nullement était annulée car à bien des reprises j’ai était tenté de faire taire ton insolence définitivement, sans résultat. Sois en heureux.
Mais maintenant, le temps durant lequel les effets de la trêve devaient avoir lieux est écoulé. »

Durant le cours laps de temps qu’il lui fallut pour comprendre, j’avais dégainé ma dague et je la portais désormais sous le menton de ce petit Xelor prétentieux.

« Tu avais raison sur un point, le lien qui nous unit n’a pas été totalement rompu, j’en profite maintenant pour lire en toi, alors ne pense même pas à te téléporter, je le saurai avant même que tu ne le fasse, et ta glotte aura ma dague pour compagnie. »

Mais je ne maintînt ma menace que quelques secondes, rangeant ma dague, le temps simplement que les choses soient bien claires entre lui et moi.

« Tu vois, au final, ce combat aurait eut une issue que tu n’aurais peut être pas prévu »

J’allais alors dans le coin le plus sombre de la pièce, la ou un fauteuil libre se trouvait, et je m’y asseyais, attendant le verdict final, dans le calme.

[hrp] il était inconcevable que Agone en reste la avec Aschlan, si cela vous déplait, soit, mais je reste fidèle à la façon d’être de mon personnage, je pense que vous pouvez le comprendre. Et en petite précision, Aschlan et moi on joue souvent ensemble ^^ donc ici ce n’est que du rp, on s’aime bien en fait, hein Aschounet *-*. A bientôt, que se soit ici ou ig [hrp]

"Je terminerai en ajoutant que si ce lien reste insoluble pour le moment c'est que je l'ai désiré... Comme je te l'ai déjà dit, ta sagesse ne te permet pas de prétendre pourvoir rivaliser avec moi dans ce domaine. En tant que disciple du temps seul mes semblables pourraient oser alléguer de tel propos.

Or tu n'es qu'un disciple feca aussi rusé et intelligent soit-tu. Saches aussi que les pensées que tu sembles desceller en mon esprit ne sont que subterfuges que j'apporte à ta conscience pour que celle-ci soit rassasier d'une quelconque satisfaction personnelle, en aucun cas elle ne reflètent la vérité vraie. ((ndlr: non ce n'est pas un pléonasme))

Maintenant que Dame Valyara s'en est allée, personne en ces lieux ne peut se vanter de lire en moi comme dans un livre ouvert....

Quand à ta trêve.... soutenir encore et encore le fait qu'elle est indésanvoutable ((ndlr: néologisme je pense))... Laisses-moi à nouveau rire... Une simple ronce insolente aurait permis de te l'ôter sans crier gare. Ne t'entêtes donc point à soutenir l'illusion qu'elle aurai survécue à nos sentinelles désanvouteuses -évoquées par Dame Valyara- ... Si tu veux que l'on vérifie cela je peux remonter le temps quelques instants afin que tu consates ton erreur.....

Bref cette discussion s'étend et s'étire sans que l'un de nous semble raisonner l'autre.... Je préfère donc me retirer.... Mais nos chemin se recroiseront très bientôt... Sois-en certain... Tu plais à la majorité de notre regroupement... L'heure d'un entretien plus poussé va donc bientôt sonnée...."

Sur ces mots, le xelor disparut brisant de ce fait le lien spirituel qui l'unissait à Agone.

[hrp:] Oui, oui on s'aime bien Agounet *-*, mais ici Rp powa niark niark [/hrp]