Le retour d'une Fécatte Terre... [acceptée]

La nuit commençait a tombé, la journée avait été longue... Plusieurs heures passer à miner, autant avec un sertisseur ou un marteau de forgeur à la main... Ah, quand on aime, on ne compte pas... Quand on aime l'argent.

Les mois, presque les années avaient passé, mais plusieurs choses n'avaient pas changé chez Tsarine : cet amour indéfectible des kamas, sa loyauté à sa cité d'adoption : la maléfique Brâkmar et le souvenir de ses amis.

Fatiguée, la belle fécatte décida d'aller se désaltérer à la taverne du Bwork. Elle s'assit sur le premier tabouret qu'elle trouva. Une fois sa bière au sang de Mineur sombre commandé, il lui suffit d'un court instant pour partir dans ses pensées.

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Deux longues années en arrière, deux années qu'elle avait passé à méditer, sur elle, sur Menalt, sur la nécessité de continuer sur ces contrées... Elle s'était alors isolée des les landes de Sidimote, coin qu'elle connaissait par Coeur. Nombre de fois elle avait aidé son ami Qil Bil a échappé aux fourbes qui le traquaient...
Pendant tout ce temps, elle s'était entraînée, apprenant certaines techniques ancestrales qui lui permirent peu à peu de s'appuyer complètement sur la force de la Terre et de délaisser l'intelligence du Feu.
Un jour miraculeux, son Retour du Bâton frappa même plus loin que d'habitude ! Une victoire après tous ses efforts.

Elle passait ainsi ses journées à réfléchir sur tout et ses nuits à se perfectionner, plus personne ne la vit pendant toute cette période.
Menalt a du faire sans sa forgeuse de Boucliers et Menalt a survécu.
Et c'est ce qu'il lui fallait, car c'est toute cette pression qu'elle ne supportait plus, qui l'avait parfois rendu si odieuse même avec ses proches.

...

Ainsi le moment de revenir arriva, et cela se fit simplement dans l'ignorance la plus complète. Le monde avait réellement changé et tant mieux.
Elle reprit ainsi la route avec son amie de toujours la iopette Anandita et les jours passèrent comme auparavant. C'est avec plaisir qu'elle retourna miner et avec encore plus de joie qu'elle débuta l'apprentissage de la joaillerie.
Mais c'est avec tristesse qu'elle constata que beaucoup d'anciens avaient disparu, dont son cher mari. Plusieurs fois aussi elle cru croiser la route de Saalambo, mais ce n'était qu'une illusion de plus.

Alors elle décida de faire ce qu'elle devait faire, retourner à son ancienne famille. Plusieurs fois elle passa, s'arrêta devant leur maison de guilde mais jamais elle n'osa pensant qu'il l'avait oublié Mais peu après, une belle surprise Yopi vint lui parler, lui donnant des nouvelles déjà, puis magiciel qu'il est ce fut ensuite un certain Garulfo qui vint à elle.
Ainsi, elle pourrait peut-être rejoindre les Nocere...

...


*Plusieurs heures plus tard*



Tsa arrive haletante devant LEUR repaire, elle sait que c'est là, mais quelle pénombre... Cependant la lueur d'espoir qui scintille dans ses yeux illumine tout, que ce soit son coeur ou sa volonté.
Elle s'enfonce donc sans peur au coeur de l'obscurité et arrive dans une pièce vêtue de noir par de splendides tentures. Elle tapotte de la main sa fidèle Royia, l'unique monture chocolat et s'exprime alors :

"Nocere, me re-voilà !"

Elle prend son inspiration avant de déclamer une longue phrase :

"Ma force est moindre comparée à la vôtre et à celle des aventuriers de Menalt, même des Bontariens. Mais je m'entraine dure pour pouvoir à nouveau me battre en duel ! Je suis devenue une ermite qui posera sans doute beaucoup de question bête, je ne connais plus toutes les parcelles de ce monde, mais j'ai toujours la même ferveur. Toujours la même idée fixe, les anéantir, les faire souffrir, m'enrichir servir notre cause. Mais je ne suis plus aussi perfide qu'avant, j'ai gagné en sagesse et en maturité. Je suis juste plus maligne maintenant."

Elle lève les yeux au ciel et les ferme ensuite.

"Que voulez-vous faire de moi ?"







[HRP: J'étais des vôtres depuis août 2007 mais j'ai arrêté de jouer peu après (études supérieures powaaa ^^)... Puis finalement, je m'y remets bien maintenant. Cependant j'ai quelques lacunes concernant mon cercle d'expérience... Seulement 124.]

Pour une fois, Satyrr décida de sortir de son lit. Ce ne fut pas sans douleur, ce dernier semblait appeler le poilus de plus en plus fort à mesure qu'il s'en éloignait. "Satyrr! non ne pars pas ! reviens!!"

Pour une fois il décida de ne pas répondre à la tentation, c'est pourquoi il eut l'occasion d'ouvrir la porte de la Nocere à une étrangère.
Etrangère, c'est ce qu'il pensa au début, mais lorsque celle-ci eut finit de se présenter et que le Sadida appris son prénom, il comprit qu'il avait affaire à quelqu'un déjà habitué à la maison.

-Tsarine ... je ne t'aie jamais rencontré cependant ce nom a été prononcé à plusieurs reprises dans notre famille. Les plus anciens te croyaient perdue à jamais! Ou étais-tu passée? Es-tu entrée en communion avec Djaul durant ton périple?

Le Sadida l'invita à entrer et à patienter en lui proposant une bière.

-Mes ainés vont te recevoir met toi à l'aise, tu connais la maison.

Kino était assise dans la demeure Nocere, un alcool rose pâle dans une main ; une plume, une encre rougeâtre et des tonnes de parchemins vierges posés sur son magnifique bureau en os polis, confectionné par son éternel époux. Elle passait énormément de temps -à boire et- à écrire en ce moment, ne sortant même plus voir au dehors les bon à riens se faire plumer… Bref, tout ça pour dire que notre belle Sadie était très occupée.
Alors qu’elle décidait de prendre une pause bien méritée après quelques heures de boulot à relire et annoter les parchemins laissés par ses prédécesseurs, son bwak toujours fidèle à son poste, malgré la prolifération de Dragodindes en cette période, lui mordilla la cheville, lui signalant une présence. Cela faisait bien longtemps qu’elle ne s’était pas montrée en personne aux nouveaux arrivants et elle pensait avoir bien enseigné à son animal de compagnie de ne pas la déranger pour des choses aussi futiles, elle avait bien autre chose à faire. Elle soupira et le repoussa d’un coup de pied contrôlé tout en lui balançant quelques graines de tournesol pour qu’il se calme. Mais il n’en fit rien. Il revînt à la charge, insistant. Elle décida de le suivre, pensant récupérer une nouvelle bouteille de cette boisson rosâtre si délicieuse.

Arrivée en bas, elle salua son confrère poilus d’un geste, même les autres Primums ne l’avait pas vus depuis un bout de temps… elle chopa d’un geste habituel son alcool favoris et allait pour repartir lorsqu’elle entendit Satyrr parler. Tsarine ?
Elle se tourna pour observer la personne qui venait de se présenter chez eux, elle s’avança pour mieux voir, sa vue se faisant moins bonne, lorsqu’elle reconnût son ancienne confrère, encore à l’époque où elle n’était qu’au statut d’Assassin…

« Tiens, tiens, en voilà une surprise. »

Elle s’assit nonchalamment sur un des poufs présents, et se servit un verre.

« Tsarine… On te croyait perdue … Tu souhaiterais reporter la lourde réputation de notre blason sur tes épaules je suppose… »

Elle caressa son bwak, qui semblait fier de lui d’avoir reconnu une ancienne Primum, puis elle reprit.

« Il semblerait que ton pèlerinage n’ai pas agrandit ton cercle de puissance, néanmoins nous savons tous ici que tu apprends vite… Ce serait plus qu’un plaisir de te recompter parmi nous.»

Des présences ne mirent pas longtemps à se faire sentir et des visages à se dévoiler. Mais elle reconnut seulement Kino. Cependant l'homme poilu et le Iop avait ce quelque chose d'indéfinissable qui les reliait tous. Elle les connaissait sans les connaître.

Satyrr était le nom du Sadida, elle accepta sa bière avec plaisir et répondit à ses questions qui étaient perspicaces malgré son air endormi.

"Je n'étais pas loin de la cité, tantôt plus au nord dans les landes, tantôt plus à l'Est au cimetière. Je me cachais près des murailles quand c'était nécessaire. Parfois, j'entendais une voix, une voix qui m'incitait à poursuivre ma lutte, à ne pas abandonner... Cette voix je l'entendais lorsque le désespoir prenait le pas sur l'espoir... Mais que ce soit Djaul... Je n'ose y songer."

La fécatte s'interrompit et resta silencieuse un moment, elle sourit en voyant le bwak de Kino et d'un geste incita le sien à se montrer. Tout deux couleurs herbe, visiblement aussi malicieux, ils étaient faits pour s'entendre.

"Merci Kino ! Et disons que mon périple a été plus quelque chose de spirituel. Mais tu as raison, j'apprends vite... Et nul doute que je saurais me montrer assez forte pour défendre notre, enfin... votre blason."

Enfin le iop prit la parole, lui aussi avait l'air quelque peu endormi. Tsarine décida de ne pas relever sa remarque blessante sur sa maîtrise des boucliers... Yopi et elle avaient eu les mêmes difficultés pour le même résultat... La fécatte devint amère un instant, puis elle revint à elle-même et sourit :

"Effectivement je ne suis pas là pour une aventure avec le monsieur poilu ! Plus sérieusement, vos réponses me réconfortent, merci de votre confiance déjà..."

Tsa se tue, ne sachant quoi ajouter... Puis elle enchaina :

"Puis-je vous demander quelle est la situation des Primum Nocere actuellement ? Notamment au sujet de la lutte contre ces infectes bontariens..?"

Elle prit alors place sur un des poufs présent et but une bonne gorgée de bière.

Kargols, troublé dans sa concentration extrême dans le but de réussir à faire entrer la tête de son piou domestique dans le trou qu'il avait creusé à cet effet dans le mur de sa chambre, se résigna à sortir pour voir ce qu'il se tramait dehors. Et qu'elle ne fût pas sa suprise en voyant la fecatte rescapée d'entre les morts qui se tenait à la porte de la demeure ! Il se précipita pour lui déclarer :

_ Oh, toi ! Ici ! Alors les rumeurs de ta revenue dans notre territoire étaient bien fondées ... Et tu es là. Quoi qu'il en soit, j'ai de bons souvenirs de ta présence en ces lieues et de ta renomée en tant que forgeuse, bien que trop peu nombreux car tu es partie juste après. C'est donc avec plaisir que j'accepterai ta venue parmis nous et que je te laisserai prouver ta valeure et ta loyauté ici même. En attendant, prend donc une gorgée de ce liquide rose que Kino tiens dans la main.

Sur ces paroles, il repartit s'entrainer au lancé de piou domestique dans le mur.

Le Xélor se leva de sa chaise et alla droit vers Tsarine...

"Quelqu'un qui réussit à faire lever ce bougre de Satyrr et a rendre heureux Yopimarus sans le faire boire à vraiment sa places parmi nous"

Il se tourna vers le Sadida encore un peu endormi.

"Alors Satou, ça fait quoi de marcher ?"

Le Sadida grommela et alla s'asseoir plus loin.

"Bon, revenons a nos bouftous. Lorsque nous avons parlé, je t'ai trouvée sympathique et je suis sûr que Primum Nocere pourrait frapper encore plus fort avec toi. Je ne m'oppose donc pas a ton entrée parmi nous..."

Après avoir parlé, le Xélor pris la bière des mains de la Fecatte, la bu goulument et se téléporta à l'abris.

Yopimarus sortit en baillant de sa chambre, après une longue nuit comme il en avait l'habitude. Il aperçut Tsarine, et eut un sourire franc, qu'on ne voyait pas souvent chez lui.

"-Ainsi, te voilà. Pour être franc, je n'osais espèrer ta venue. Des années ont passé depuis que tu nous as quitté, et ton souvenir commençait à s'effacer. Mais de fait, tu n'as jamais quitté réellement Primum Nocere: c'est simplement cette loi que nous ne maîtrisons pas qui oblige un membre qui n'a pas donné signe de vie en trois mois à disparaitre de la guilde à laquelle il appartient.
Mais comme je l'ai dit, le temps à passer. Si ta sagesse a certainement progressé, ta force est restée la même. Tu auras sans doute quelques difficultés à ton retour à t'adapter aux forces qui t'entourent et qui vont te faire face, mais je ne doute pas que tu sache rapidement acquérir une grande puissance. Tu devras cependant passer un dernier entretien afin de voir si ton retrait du monde des douze n'a pas nuit à tes valeurs démonistes, et que tu es toujours une personnalité digne d'être des nôtres. Une simple formalité, sans doute.

Tsarine fronça les yeux quand Garulfo lui vida sa bière. Elle n'avait pas deviné son penchant pour l'alcool lors de leurs précédentes rencontres. Elle souria alors et alla s'en rechercher une, plus grande.

Elle ne put s'empêcher de regarder Kargols avec admiration, depuis tout ce temps, il n'avait pas changer et elle ne pouvait que se sentir bien petite comparé à lui. Humblement, elle se leva et le remercia de ses belles paroles, tout comme elle le fit pour Roy, les yeux remplis de gratitude.

Enfin Yopi arriva, son alter-ego forgeur. Quelqu'un qu'elle respectait aussi énormément. Elle but ses paroles comme de la bonne bière fraiche et mit quelques secondes avant de répondre :

"Cette confrontation avec la puissance de ce qui m'entoure me rend déjà plus forte chaque jour. Mais je sais qu'il me faudra du temps pour atteindre votre nombre de têtes coupées. Mais mes intentions n'ont pas changées, n'ayez crainte. C'est avec plaisir que je passerais cet "entretien". D'ailleurs, où est passé votre sympathique majordome ?!"

La fécatte s'assit alors à nouveau et attendit patiemment la suite des évènements.



[Bonjour, je suis désolée, je ne peux pas trop être là tous les jours en ce moment. En effet, je travaille la semaine, et j'ai un rapport et une soutenance à préparer pour très bientôt. Donc ca me prend pas mal de temps... Mais fin juin j'aurais beaucoup plus de dispo.)