Et pourquoi pas ?[acceptée]

Fut un temps ou Surpriz régnait en maîtresse sur le monde des Douzes. Sacrieuse de cercle 147, pleine d'assurance et de doigté dans l'art du combat, même le grand Djaul ne comptait plus les cadavres ensanglanté qu'elle laissait sur son chemin. Touchée depuis peu en plein coeur par les gestes de ses compagnons, elle fini par le remplacer par de la roche volcanique de cette fabuleuse citée brâkmarienne qu'elle aimait tant. C'est à ce moment précis qu'elle décida de son avenir. Tous les exterminer jusqu'au dernier et prouver au dieu du monde des Douzes qu'elle avait sa place dans ce monde.

Elle se mit alors en quête de la puissance ultime. Un entraînement dur comme le fer et un régime à base de parchemins était la solution d'un esprit malsain. Aucunes pitié, aucuns écarts n'est toléré pour la sacrieuse, tel est sa façon de penser. Pour sa lutte contre les forces du bien, elle devait s'équiper de compagnons digne de ce nom, qui, comme elle n'ont que le mal comme philosophie.

C'est durant l'anéantissement d'un innocent Dragon Cochon qu'elle fut surprise de remarquer que ses équipiers avaient tout ce qu'elle recherchait. C'est donc apres aprés une longue réfléxion qu'elle prit la décision de se mettre en quête de l'antre des Noceres.

Aprés une longue marche dans tout le monde des Douzes et même encore plus loin qu'elle eu fini de lacher tout ses rouleaux sur lesquelles etait écrit ceci.

Les parchemins n'en finissaient plus d'arriver, Yopimarus fulminait.

"Encore cette "Su''" hein ! A croire que du sang iop lui coule dans les veines. Ca nous fait de la publicité, bien sûr, mais enfin, combien de parchemins a-t-elle dispersé ? Il va falloir organiser un petit bûcher, vu le stock formé... Puisqu'elle ne semble toujours pas arriver jusqu'ici, il est temps de prendre les choses en main."

L'eniripsa aigri prit sa plume, et écrivit ces mots sur un parchemin:

"Malsoir à vous, abrutie de Su' !

Si vous comptez vraiment vous joindre à nous, l'idéal serait de commencer par Brâkmar, non ? N'importe qui pourra vous renseigner et vous indiquer l'endroit où se trouve notre antre, ce n'est pas comme si nous nous cachions !

Lâchez donc vos derniers parchemins s'il vous en reste sur les murailles de Bonta, ça leur fera les pieds, héhé.

A bientôt sans doute,
Yopimarus."

Il attacha le parchemin à la patte de son vilain petit corbac préféré, et lui souffla quelques mots. L'oiseau s'envola afin de retrouver la sacrieuse.

Surpriz, qui était en train de sirotée un bière à l'ombre d'un tas de cadavres fut ,surprise, de voir arrivé un ,vilain, vilain ptit corbac en piteux état avec à sa patte, un parchemin.

Elle le déplia soigneusement et lu le message qui y était inscrit. Sous l'effet du houblon de son breuvage , elle du procéder à une seconde lecture ... . Deux longues minutes plus tard, une fois qu'elle eut comprit l'intégralité du texte, elle décida d'aller coller quelques affiches sur la muraille bontarienne pour on ne sait quelle raison. Puis, non fatiguée de sa tâche, elle prit la route de sa citée natale dans l'éspoire d'y trouvé le repère des Noceres.

La voilà maitenant dans une ruelle sombre et mal éclairée de brâkmar, appuyée contre une maison vétuste. Surement encore sous l'effet de l'alcool, elle attend ici sans savoir pourquoi. Seul un prénom lui trottait dans se qui lui servait de tête .... Yopimarus !

Haplo déambulait, imbibé d'alcool comme à son habitude, dans les rues immondes de la répugnante citée de Brakmar. Se dirigeant vers une ruelle sombre afin de soulager sa vessie bien remplis après l'absorption de quelques tonneaux de bières, le sram tomba nez à nez avec une sorte zombi répétant inlassablement:
" Yopimarus ... Yopimarus ... Yopimarus ... Yopimarus ... YOPIMARUS ... YOPIMARUS ... "

Haplo ne tenant plus, commença à se soulager non loin de la sacrieuse et pris la parole :
" Malsoir ma jeune amie, tu m'as l'air bien atteinte... serais tu en manque de boisson? Veux tu me suivre dans une taverne afin que nous discutions de ce qu'il t'arrive, et aussi que tu m'expliques pourquoi tu es obsédé pas ce cher Yopimarus?"

La sacrieuse attendit que le sram finisse sa besogne, et ils entrèrent dans une taverne lugubre toute proche.
Après s'être présenté nos deux compères commencèrent à boire quelques pintes.
"Ainsi tu t'appelles Surpriz et tu souhaiterais nous rejoindre... je t'accompagnerai bien à l'antre, mais j'ai trop la flemme ce soir... Passe moi donc ce parchemin qui dépasse de ta poche."
Haplo fis donc un plan afin que la sacrieuse puisse trouver l'antre Nocere et dit:

" Tiens suis ce plan, tu n'as pas l'air très maligne, mais tu devrais t'en sortir."

Sur ce, le sram s'éloigna de Su' qui était en admiration devant le parchemin, et sorti de la taverne en criant:
"A bientôt peut être, et n'oublie pas de payer le tavernier! Hahaha! "

"Hey mais attends ! ... graou"

Su' fût abandonnée par Haplo qui manqua de s'écrouler plusieurs fois avant d'atteindre la sortie. Ce sram qui était autant ivre que sympathique disparu dans la grande Brâkmar.

Sur ce, elle dû payer cet escroc de tavernier pour le nombre de pintes siflées par les deux aventuriers. C'est alors qu'elle pris la direction qu'indiquait le plan grossièrement écrit par haplo. Chemin plus que suspect mais qui la mena finalement à destination.

Elle reprit son soufle, entrouva la lourde porte de l'antre des Noceres, puis, s'écria :

"VERS L'INFINI ET L'AU-DELA"

Yopimarus comatait dans son fauteuil. Une gueule de bois terrible l'immobilisait, et le cri de la sacrieuse l'acheva définitivement: son crâne lui sembla exploser. N'ayant la force de lutter, il supplia la sacrieuse de parler moins fort.

"Bravo, tu es donc parvenue jusqu'ici... Un signe de tenacité, même si d'habitude cela ne pose aucun problème. Il semble cependant que tu n'aie pas tout à fait la puissance requise normalement pour se joindre à nous. J'espère que ta motivation suffira à palier cette petite lacune. J'ai appris que tu étais entièrement tournée vers le mal, c'est donc un bon point. L'ultime entretien suffira à me décider si tu es réellement apte à être une Primum ou non, d'ici là, prends ton mal en patience: je dois cuver !"

Et l'eniripsa se traina jusqu'à sa chambre, claqua la porte, gémit du fait du bruit de la porte, et se recoucha.